L'art mural est un art éphémère; Sa vocation est de disparaître, mais comme le disent les artistes, il perdure dans les photos prises par les badauds.
La plus noble, «la mort en pleine gloire», est le remplacement de la murale lors d'un festival suivant.
Juillet 2016 (google maps)
Juillet 2017, au croisement de Saint-Laurent et Marie-Anne.
Juillet 2017
Repassant par là, en octobre 2019.
Une seconde façon de disparaître pour une murale est de ne plus intéresser personne. Il s'agit souvent de peintures privées sur commande dont le propriétaire de l'immeuble se lasse, à moins qu'un nouveau propriétaire y soit totalement insensible. La peinture finit par disparaître derrière tout ce qu'on amoncelle devant.
Pour faire cette photo, une partie des planches a été enlevée (et bien sûr replacée après) car en fait, on ne voyait que le sommet du crane de l'ours.