Chapitre : de Lilliput à Gargantua. ou petite murale deviendra grande. Des murales de toute petite dimension, plusieurs géantes et toutes les tailles intermédiaires. On les peint dans un soupirail, comme ci-contre à gauche, sur une rampe d'escalier comme ci-dessous, sur de toutes petites cabanes de jardin, des portes de garage, des murs en recoin, mais aussi sur d'immenses façades. de toutes petites tailles ... ... en dimensions plus grandes on arrive à un gigantisme très impressionant.

Des murales peintes sur différents supports. Les tags et graffitis, à Montréal et comme partout dans le monde, fleurissent sur toute surface plane, ou suffisamment plane pour que la peinture adhère, dans des endroits où ils seront visibles. Les ouvrages d'art citadins, rampes d'accès, ponts, murs de soutènement, façades d'immeubles, pans de mur, panneaux, ou tout ce qui offre une surface peignable, comme par exemple des poubelles, des containers en sont généralement couverts. Un seul critère : être visible, car il s'agit autant d'affirmer une identité que promouvoir la vision du monde...

Les graffeurs aiment l'altitude. Le tag aime prendre de la hauteur. Sécrétion d'adrénaline garantie pour le tagueur, devant la transgression, le danger affronté  et les difficultés plus grandes à le réaliser, parfois suspendu à une corde. Mais aussi, le tag sera plus visible, plus pérenne, car à l'abri d'un effacement. Seul le temps qui passe en viendra à bout.